…mais chaque fin est le début de quelque chose de nouveau

Une vingtaine de marraines, quelques partenaires et l’ex-codirectrice se sont mobilisés pour faire revivre une partie de l’activité tout en cherchant une diversification pour un nouveau modèle économique.

Un travail collaboratif a pris forme. Des groupes de travail, des world cafés, des réunions de créativité pour imaginer ce que sera la future association.

On lance les valeurs, on élimine, on ajoute, on fluote, on vote, il en ressort 3 mots : Innovation – Coopération – Diversité.

Tour de table, on construit une première phrase. Quel est le verbe le plus approprié ? Booster, enrichir, valoriser, impulser… « Fertiliser » oui, ça fonctionne ! Nous avons notre raison d’être :

Fertiliser les énergies et tous les talents
pour un monde économique performant et respectueux !

Et si on vous racontait l’histoire d’un nom…

Prochaine étape, trouver un nom à l’association, un nom qui lui va bien, qui réponde à la fois à son objet, sa raison d’être, ses valeurs et celles de la communauté d’entrepreneures et de marraines engagées dans cette aventure.

Partage, papotage, bidouillage, coloriage… et aussi agitation, cogitation, inspiration, émotion et puis on se retrouve à nouveau… enthousiasme, remue-méninges, brainstorming…

Comment trouver un nom pas trop long et qui dit tout à la fois, le talent des femmes, leurs ressources extraordinaires, mais aussi leurs doutes ? Comment renvoyer aux représentations, aux stéréotypes qui freinent et qui empêchent d’aller plus loin ? Comment parler du plafond de verre, comment être innovant et comment faire passer nos valeurs, l’importance d’une économie à la fois performante et bienveillante, et surtout qui associe tous les talents, sans exclure ? ça fait beaucoup tout ça …

Un nom qui à lui seul, raconte pleins d’histoires…

Il nous faut du neuf, du fun, du punch ! Quelque chose qui déménage… Ok allons-y ! Sur la page, nous inscrivons des mots, ni trop sage, ni trop rage… Et puis on vote…

Little big women. Lancé pour plaisanter et qui a vite fait sens. Des femmes petites et grandes à la fois ! Pleines de talents, de ressources et d’énergie mais qui n’osent pas toujours le montrer, que la société ne valorise pas suffisamment. Héritage politique, économique et social, mais aussi stéréotypes difficiles à bouger ou simplement représentations mentales un peu figées qui perdurent chez les hommes et les femmes.

« Le petit et le grand » prend tout son sens dans ce contexte. Il y a l’idée de l’évolution, oser grandir, être accompagnée par ses pairs, des femmes cheffes d’entreprise chevronnées qui à leur tour « passent le flambeau », comme disent les Québécois. L’idée du mentorat fait sens également derrière ce nom.